Restauration collective et nutrition

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Les enfants ont besoin de vitamine D : les produits laitiers enrichis sont leurs alliés

L’alimentation courante peine à couvrir les apports recommandés pour les enfants en vitamine D, alors que la science confirme ses bienfaits essentiels.

Alliée de l’enfance, une vitamine singulière à plusieurs titres

  • En facilitant l’assimilation du calcium, la vitamine D est nécessaire à la croissance et au bon développement du squelette et des dents.
  • Par ailleurs, la vitamine D participe aux fonctions musculaires et c’est une bonne nouvelle pour les enfants en mouvement constant !
  • De plus, son rôle dans le fonctionnement normal du système immunitaire des enfants, en réveillant l’activité des cellules responsables des défenses naturelles, a récemment été confirmé et ouvre de nouvelles perspectives nutritionnelles [Anses, 2019].
  • Sa dernière particularité n’est pas des moindres : la vitamine D a une double origine, alimentaire etsolaire ! Oui, les enfants sont capables de fabriquer une partie de leurs besoins quand leur peau est exposée directement (sans vêtement ni protection solaire), aux rayons UVB du soleil pendant une durée de 15 à 60 minutes par jour [SPF 2020a]. Comme ce n’est pas gagné partout en France, ni tous les jours de l’année, il est crucial de garantir un apport alimentaire régulier de vitamine D au cours des repas.

Des apports recommandés loin d’être atteints dans l’alimentation de l’enfant 

En tenant compte des études scientifiques les plus récentes, la référence nutritionnelle pour la population française (RNP) en vitamine D initialement convenue à 5 µg/j[1], a été actualisée à hauteur de 15 µg/j pour les adultes et est en cours d’évaluation pour les enfants [Anses, 2019]. Au niveau européen, aussi bien pour les garçons que les filles de plus de 3 ans, la recommandation aussi appelée Valeur Nutritionnelle de Référence (VNR), pour l’apport en vitamine D est de 15 µg/j* [Efsa, 2016].[2]

Dans les faits, les enfants 3 à 17 ans ont un apport faible en vitamine D : en moyenne 2,5 µg/jour, dont une moitié provient des produits laitiers, notamment le lait (20 % des apports) et les produits laitiers ultra-frais (18 %) principalement sous forme de yaourts et autres laits fermentés [CREDOC-CCAF 2019]. L’enquête nationale des consommations alimentaires (INCA 3), confirme l’insuffisance de l’apport moyen en vitamine D : 3,4 µg/jour pour les enfants de 1 à 10 ans [Anses, 2017], un seuil d’autant plus faible que les plus jeunes de ces enfants consomment couramment des laits adaptés.

Des sources rares dans l’alimentation courante

Ce décalage entre apports recommandés et apports réels se comprend aisément. Les aliments riches en vitamine D sont rares et, de surcroît, peu consommés en France : huiles de foie de poisson, foies de poissons et poissons gras. Pouvant contenir des polluants, ces derniers sont préconisés au maximum lors d’un seul repas hebdomadaire par le PNNS [PNNS 4] et dans les faits peu consommés. Les produits de la mer dans leur ensemble contribuent à seulement 7,3% de l’apport réel en vitamine D des enfants [Anses, 2017/ enfants 1 à 10 ans].

D’autres aliments plus courants, tels le jaune d’œuf ou le beurre[3], contiennent aussi de la vitamine D mais à des teneurs bien inférieures et insuffisantes pour couvrir les besoins. Ainsi, moins de 3% de l’apport réel en vitamine D provient de la consommation moyenne d’œufs par les enfants [INCA 3 / enfants 1 à 10 ans].

Une place de choix pour les produits laitiers enrichis en vitamine D

Face à ce constat, l’ajout de vitamine D dans certains aliments est une solution ingénieuse[4]

Parmi les aliments enrichis en vitamine D, les produits laitiers enrichis sont les plus judicieux compte tenu de leur richesse naturelle en calcium, et de la présence de matières grasses nécessaires à la solubilisation de cette vitamine.

D’autre part, les produits laitiers sont très régulièrement proposés en restauration scolaire. Enrichis, ils seront d’excellents vecteurs de vitamine D tout au long de la semaine des écoliers !

Découvrez nos produits laitiers Récré O’lé (Mont Blanc), constitués de 85% de lait et enrichis en vitamine D (0,88 µg/100 g).

Avec un Nutri-Score B, une gourde de Récré O’lé contient 0,75 µg de vitamine D, ce qui représente 5% de la valeur nutritionnelle de référence pour les enfants.

Sources :

[1]  1 µg de vitamine D = 40 000 UI, en unités internationales
[2]  Pour mémoire, l’apport quotidien de référence (AQR) utilisé en Europe pour harmoniser l’étiquetage nutritionnel des produits alimentaires est établie à 5 µg/j.
[3] Pour repère, quelques teneurs en vitamine D : 7,5 µg/100  pour un poisson gras tel que la sardine en conserve, 2 µg/100 g pour le jaune d’œuf et 1,1 µg/100 g pour le beurre, sachant que l’on ne consomme pas couramment 100 g des deux derniers.
[4] L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, déconseille le recours aux compléments alimentaires de vitamine D (gélules, ampoules…) sans avis diététique ou médical préalable www.anses.fr
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